Alors que le CCFD-Terre Solidaire fête 50 ans d’action, son Assemblée générale du 7 mai, vient d’accueillir avec joie trois nouveaux membres dans sa collégialité : 2 services d’Eglise, la Délégation catholique pour la coopération (DCC), le service national de la Pastorale des Migrants (SNPM) et une association regroupant 61 congrégations religieuses, l’Institut Religieux et Solidarité internationale (IRSI).
A la suite du débat de l’Assemblé Générale concernant l’entrée de la DCC dans la collégialité du CCFD, François Fayol a tenu un discours enjoué et plein d’espoir : « L’entrée dans la collégialité devrait nous permettre une visibilité et une action plus visible dans les diocèses avec le réseau CCFD et la Coopération missionnaire, nous permettre de progresser ensemble tant sur notre approche et compréhension du développement que sur celles du partenariat, de développer peut-être de nouveaux chantiers au service des pays du Sud les plus pauvres et de leurs Eglises… De donner corps et présence renforcée au projet de convention 2011-2013 en cours de discussion entre nos deux associations. Une période nouvelle s’ouvre à nous et au CCFD ; nous sommes bien persuadés que « participer à la vie associative du CCFD-Terre solidaire renforcera la vie associative de la DCC » (motion CCFD-Terre solidaire votée à l’AG de mars 2011) ».
« DCC, Horizon 2013 » est en marche… et rejoindra « Diaconia 2013-Servons la fraternité », démarche en Eglise dont nous sommes partie prenante avec le Secours catholique et le CCFD au sein du Conseil pour la solidarité, mais aussi avec les dynamiques qui naissent dans les diocèses, services et mouvements… A suivre donc, à accompagner et à promouvoir…
En accueillant ces trois nouveaux membres de la collégialité, Guy Aurenche, président du CCFD-Terre Solidaire a déclaré : «le CCFD-Terre Solidaire vit ainsi la force du partenariat qui depuis 50 ans guide son action. Il ne s’agit pas d’un simple regroupement, ni d’une fédération d’organismes divers. Etre partenaires c’est choisir un objectif commun, en l’occurrence, contribuer effectivement au développement de tout homme et de tout l’homme. C’est aussi s’engager dans des actions incarnées avec des partenaires du Sud qui relèvent le défi de l’inacceptable et qui déploient la capacité d’espérance et de relèvement qui habite l’être humain. C’est participer ensemble à la construction d’un monde plus humain et ajusté au souci de la promotion de la dignité humaine. C’est aussi vivre l’Eglise, non dans l’uniformité mais dans le dialogue de spiritualités différentes et à travers divers types de présences dans des milieux et des mondes différents. C’est savoir traduire la Bonne Nouvelle en termes et en signes différents. C’est enfin prendre ensemble le risque de la rencontre avec l’humanité, ses joies et ses peines, non pour juger ni imposer mais pour, grâce à la diversité des convictions, dire » la hauteur, la largeur, la profondeur de l’Espérance » qui nous anime.»
Fort d’une pratique du volontariat de 40 ans dans les pays du Sud, la DCC partage avec le CCFD-Terre Solidaire la même conception du développement et de la solidarité internationale, privilégiant des partenariats forts, inscrits dans la durée et respectueux des partenaires du Sud. Elle a souhaité devenir membre de la Collégialité du CCFD-Terre Solidaire afin de participer en Eglise et dans une réciprocité féconde à un questionnement mutuel sur les pratiques de développement.
